- L’énergie éolienne est maintenant l’option la moins coûteuse parmi les nouvelles sources de production d’électricité au Canada. En décembre 2017, un appel d’offres en Alberta pour un approvisionnement d’électricité concurrentiel a mené au plus bas prix jamais payé pour de l’énergie éolienne au pays, soit une moyenne pondérée de 37 $/MWh. Et en octobre 2018, le prix moyen des propositions dans le cadre d’un appel d’offres concurrentiel en Saskatchewan a été de 42 $ par mégawattheure, et le prix du projet sélectionné est en deçà de 35 $ par mégawattheure.
- Selon un rapport produit par la société américaine de placement Lazard en novembre 2019, l’énergie éolienne est la méthode la plus économique pour augmenter, sans subventions, la capacité de production des États-Unis.
- Le coût des parcs éoliens terrestres devrait continuer de chuter dans les années à venir. Selon une étude réalisée en juin 2018 par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables, le coût mondial moyen pondéré des parcs éoliens terrestres a diminué de 71 % en 35 ans grâce aux avancées technologiques, ce qui en fait une source d’électricité attrayante pour les provinces désireuses d’assainir et de diversifier leur réseau électrique.
Pour en savoir plus sur le prix compétitif de l'éolien au Canada
Ressources
- Selon le Medium Term Renewable Market Report de l’Agence internationale de l’énergie (octobre 2016), avec les énergies éolienne et solaire en tête, les énergies renouvelables représentaient en 2015 plus de la moitié de la nouvelle puissance énergétique mondiale, atteignant un record de 153 GW, soit 15 % plus que l’année précédente. Cette hausse est attribuable en majeure partie à un ajout record de 66 GW de puissance éolienne et à un ajout de 49 GW d’énergie solaire photovoltaïque.
- Un rapport publié en mars 2017 par Énergie propre Canada révèle que, en 2016, la moitié des sommes investies à l’échelle mondiale dans les énergies propres, soit 348 milliards de dollars canadiens, était attribuable aux trois grandes puissances énergétiques : la Chine, les États-Unis et l’Inde. En effet, la Chine a investi plus d’un demi-trillion de dollars dans les énergies propres depuis cinq ans. L’Inde s’est quant à elle fixé l’objectif de tripler sa puissance renouvelable pour atteindre 175 GW d’ici 2022, et aux États-Unis, c’est maintenant le métier de technicien en éoliennes qui présente les meilleures perspectives d’avenir.
- L’étude Your Home Electricity Bill: A Study on the Costs in Ontario sur les coûts en Ontario prouve que l’énergie renouvelable joue un rôle relativement minime dans la facture d’électricité résidentielle. Se fondant sur de nouvelles données, cette étude mesure la part de responsabilité de l’énergie renouvelable dans la facture d’électricité en Ontario aujourd’hui et en 2024. Pour en savoir plus, consultez le document Backgrounder: Ontario’s Electricity System.
- Keith Brooks d’Environmental Defence explique dans un éditorial pourquoi l’énergie renouvelable n’est pas à blâmer pour la hausse des coûts énergétiques en Ontario.
- Un rapport du Pembina Institute et de Greenpeace, Renewable is Doable: Affordable and flexible options for Ontario’s long-term energy plan, révèle que pour répondre aux besoins énergétiques grandissants de l’Ontario de façon rentable, il faut prioriser la conservation de l’énergie et un portefeuille d’énergies vertes diversifié.
L’éolien. Une énergie qui n’a plus de secret. répond aux questions les plus souvent posées sur l’énergie éolienne au moyen de renseignements et de ressources à jour.