L’industrie éolienne respecte et protège la faune, les habitats fauniques et l’environnement dans la sélection des sites et l’exploitation des parcs éoliens, notamment en tenant compte de leurs répercussions sur les oiseaux et les chauves-souris. Elle travaille de concert avec des universitaires, des chercheurs, des organismes de réglementation et des organisations de protection de la faune pour assurer un développement et une exploitation responsables et durables de la filière éolienne.
Comme l’énergie éolienne ne produit aucune émission de gaz à effet de serre (GES), elle ne pollue pas l’environnement, pas plus qu’elle ne contribue aux changements climatiques. Ces derniers restent d’ailleurs la plus grande menace qui pèse sur la faune vu leurs effets destructeurs sur les habitats et leurs effets perturbateurs sur les cycles de reproduction, la répartition des espèces, les comportements d’hibernation et la présence de proies.
Prise en compte de la faune aviaire
Même si les éoliennes constituent une cause minime de mortalité aviaire (oiseaux et chauves‑souris) comparativement à d’autres, l’industrie éolienne est résolue à poursuivre ses recherches sur l’interaction de la faune aviaire avec les éoliennes pour parfaire sa compréhension du sujet.
- Les promoteurs mettent en place des mécanismes visant à réduire les risques pour les oiseaux et les chauves-souris et à mieux comprendre les effets des éoliennes sur toutes les espèces aviaires, et ce, avant et après la mise en service des installations.
- Soumise aux normes élevées des organismes de réglementation, l’industrie garde l’œil ouvert et continue de faire progresser la recherche sur les problèmes émergents tout en prenant des mesures concrètes pour réduire encore plus la mortalité aviaire.
Prise en compte des chauves-souris
CanWEA a réalisé un rapport sur l’énergie éolienne et la protection des chauves-souris afin que l’industrie éolienne, les décideurs politiques et les autres acteurs concernés disposent d’une stratégie scientifique et écologique pour favoriser la production d’énergie renouvelable tout en en limitant au maximum les éventuelles répercussions sur les chauves-souris. Dans ce rapport, le lecteur trouvera un résumé complet et objectif des connaissances scientifiques et concrètes acquises au fil des dernières décennies au sujet des chauves-souris et de l’énergie éolienne. Grâce à ce rapport, l’industrie éolienne et les acteurs concernés devraient être mieux à même de prendre des décisions en s’appuyant sur des méthodes durables et scientifiques pour choisir le site des éoliennes et atténuer leurs répercussions sur les chauves-souris.
- L’industrie éolienne est l’une des seules qui étudient volontairement les conséquences de ses activités sur la faune et tâchent d’en atténuer les effets.
- Pour réduire, voire éliminer les risques pour les chauves-souris, il est important de bien choisir les sites éoliens. Par exemple, les planificateurs de projets déterminent les zones où une grande population de chauves-souris est présente ou pourrait l’être, puis tiennent compte des conséquences possibles des éoliennes sur les habitats avant de choisir un emplacement.
- On étudie aussi de nouvelles façons de réduire les effets perturbateurs des éoliennes, entre autres en calculant la vitesse à laquelle le vent doit souffler pour que la production énergétique des éoliennes nuise le moins possible aux chauves-souris, en utilisant des appareils qui dissuadent ces dernières de s’approcher des éoliennes, et en déterminant les couleurs les plus efficaces pour les repousser.
Ressources
- La société d’experts-conseils en environnement DNV GL a été mandatée pour produire, en collaboration avec Natural Resource Solutions inc. (NRSI), un rapport sur l’énergie éolienne et la protection des chauves-souris (résumé) et son sommaire . Grâce à ce rapport, l’industrie éolienne, les décideurs politiques et les autres acteurs concernés disposeront d’une stratégie scientifique et écologique pour favoriser la production d’énergie renouvelable tout en en limitant au maximum les éventuelles répercussions sur les chauves-souris.
- La Bats and Wind Energy Cooperative (BWEC)* a été mise sur pied en 2003 pour améliorer notre compréhension des effets des éoliennes sur les chauves-souris. La BWEC se voue à l’avancement des connaissances et des méthodes de recherche sur la mortalité de l’espèce. Elle cherche activement des moyens d’atténuer les impacts des éoliennes sur les chauves-souris, comme une modification des procédés ou l’utilisation de dispositifs de dissuasion acoustique.
- Selon de nouvelles données publiées par Environnement Canada, les éoliennes ne sont pas une cause importante de mortalité aviaire comparativement aux autres causes. Une série de 10 articles scientifiques publiés dans la revue Écologie et conservation des oiseaux a montré que la prédation par le chat et les impacts contre les fenêtres, les véhicules et les lignes de transport sont responsables de plus de 95 % des cas de mortalité aviaire. La perte d’habitat causée par la construction et l’exploitation de parcs éoliens n’est pas une cause importante non plus. Selon les données actuellement disponibles, aucune baisse de la population aviaire n’a été observée.
- Wallace P. Erickson et coll. : A Comprehensive Analysis of Small-Passerine Fatalities from Collision with Turbines at Wind Energy Facilities.*
- Une vidéo inspirante de l’American Wind Wildlife Institute (AWWI) qui, en cinq minutes, présente les progrès accomplis pour protéger les espèces animales, comme les oiseaux et les chauves-souris, dans le développement de l’éolien. En savoir plus sur l’AWWI.
* Lien en anglais seulement
L’éolien. Une énergie qui n’a plus de secret. répond aux questions les plus souvent posées sur l’énergie éolienne au moyen de renseignements et de ressources à jour.